Le ronronnement du chat connu depuis environ 10 000 ans avant J-C intrigue de nombreux chercheurs et curieux. Beaucoup d’hypothèses sur ses origines ont été fondé mais il reste aujourd’hui encore un grand mystère.

Qu’est-ce que le ronronnement chat ?

Le ronronnement a un mécanisme phonatoire égressif, produit à l’expiration mais également ingressif, produit à l’inspiration. La fréquence moyenne du ronronnement est de 25Hz qui est considérablement plus basse que les fréquences vocales qui atteignent habituellement 100Hz. Le chat peut tout à fait moduler le volume de son ronronnement en fonction de son intensité ressenti.

Le ronronnement étant émis bouche fermée, il est qualifié comme murmure. L’intensité de ce murmure varie en intensité et en durée en fonction de l’excitation du chat. Malgré de nombreuses observations, notre compréhension du mécanisme du ronronnement reste encore incomplète.

Le ronronnement est tout d’abord un moyen de communication pour le chaton. Il apparaît lors de la tétée après seulement 48h de vie. C’est l’un des premiers signaux de bien-être envoyés par le chaton à sa mère, auquel elle répond également par un ronronnement. Le chaton étant aveugle et pratiquement sourd à sa naissance, les vibrations du ronronnement est alors le meilleur moyen de communication entre chat et chaton.

Comment est produit le ronronnement du chat ?

Différentes hypothèses sur le mécanisme du ronronnement ont été émises mais ont souvent fini par être infirmées. Ce mécanisme est difficile à identifier car il implique plusieurs structures anatomiques.

Mais des études électromyographiques ont conclue à certaines hypothèses.

D’où la théorie suivante : le ronronnement proviendrait de turbulences d’air lors du passage sous pression d’un courant ascendant ou descendant par l’étroit passage de la glotte quasi fermée quand le chat respire bouche close.  L’activité du diaphragme et des muscles intercostaux ne serait liée qu’à la respiration. Les vibrations ressenties à leur niveau pendant le ronronnement ne seraient que la conséquence de la propagation des vibrations initiales.

Un chat peut tout à fait ronronner par plaisir mais également par douleur. Les mouvements des muscles laryngés pendant le ronronnement sont contrôlés par une « oscillation neurale » localisée et spécifique au cerveau du chat. L’hypothalamus interprète les émotions et décide si un stimulus sensoriel est plaisant ou désagréable. Dans le cas d’un stimulus agréable, l’hypothalamus sécrète des endorphines, responsables de la stimulation du ronronnement. Dans le cas contraire, la douleur déclenche également la libération d’endorphines par l’hypothalamus. Le ronronnement est donc également stimulé par la douleur.

Les pouvoirs du ronronnement

Selon une étude menée sur les biens faits du ronronnement, la fréquence du ronronnement correspondrait aux meilleures fréquences thérapeutiques. Ces niveaux de fréquences ont montré de formidables capacités renforçatrices et curatives chez l’animal mais aussi chez l’homme.

Cette « thérapie » serait efficace sur de nombreux domaines. Notamment sur l’accélération de la croissance osseuse, entraînant une guérison bien plus rapide des fractures. On remarque aussi une meilleure réparation des tissus, des tendons et des muscles. D’autres bien faits : amélioration de l’oxygénation, vascularisation locale, baisse de la tension artérielle ou encore un effet anti-inflammatoire.

Le ronronnement est donc un atout majeur de survie chez le chat. Mais il est également bénéfique pour l’homme. Grâce à sa fréquence peu élevée, le ronronnement est un excellent remède contre le stress et est hautement relaxant.

Les types de ronronnements

Il existe de nombreuses sortes de ronronnements :

  • Le ronronnement de douleur, de détresse ou encore d’agonie
  • Le ronronnement de « soumission » utilisé pour désenclencher un conflit entre plusieurs chats. (Egalement utilisé par le chat inquiet sur la table d’examen du vétérinaire).
  • Le ronronnement de communication entre chaton et chat
  • Le ronronnement de sollicitation, utilisé par le chat pour attirer l’attention de son propriétaire, pour le réveiller et pour réclamer caresses ou nourriture.

Le ronronnement est la particularité des félins, son contrôle est cérébral et ce manifeste en fonction de ce que ressent le chat. Malgré de nombreuses découvertes, le ronronnement reste encore très mystérieux.

 

Le ronronnement est la particularité des félins, son contrôle est cérébral et ce manifeste en fonction de ce que ressent le chat. Malgré de nombreuses découvertes, le ronronnement reste encore très mystérieux.

Share Button